L’intelligence artificielle est un domaine qui se développe à une vitesse vertigineuse, révolutionnant la façon dont nous vivons, travaillons et interagissons les uns avec les autres. Derrière les succès de l’IA, il y a des femmes qui travaillent sans relâche pour faire avancer ce domaine. Ces chercheuses, dirigeantes et ingénieures ont dédié leur vie à l’IA et ont contribué à faire de ce domaine ce qu’il est aujourd’hui.

L’IA est souvent associée à des termes comme “révolution numérique” et “transformation digitale”, mais qu’en est-il des femmes qui sont à la tête de cette révolution? Quels sont leurs parcours, leurs défis, leurs réalisations? Comment ont-elles réussi à se faire une place dans un domaine encore très masculin? Nous allons vous présenter huit femmes qui font l’IA, des femmes qui ont des parcours différents, des expertises variées, mais qui ont toutes en commun une passion pour l’IA et une volonté de faire avancer ce domaine.

Nous allons vous raconter leurs histoires, leurs réalisations, leurs défis et leurs espoirs pour l’avenir de l’IA. Nous allons découvrir comment elles ont réussi à se faire une place dans un domaine qui est encore très masculin et comment elles ont contribué à faire de l’IA ce qu’elle est aujourd’hui.

Les femmes qui façonnent l’avenir de l’intelligence artificielle

Mira Murati, la pionnière de l’IA

Mira Murati, une jeune femme albanaise de 35 ans, a fait preuve d’une carrière fulgurante chez OpenAI. Avec plus de six ans d’expérience, elle a dirigé le déploiement de ChatGPT, l’un des programmes de chatbot les plus avancés de l’industrie. Sa carrière a été marquée par des réalisations exceptionnelles, notamment lorsqu’elle a endossé le rôle de CEO d’OpenAI pendant cinq jours. Aujourd’hui, elle cherche à lever 100 millions de dollars pour financer son propre projet.

Naila Murray, la visionnaire de Meta

Naila Murray, une chercheuse originaire de Trinité-et-Tobago, est une spécialiste du traitement de l’image et une figure montante de Meta. Depuis 2020, elle pilote les laboratoires FAIR (Fundamental Artificial Intelligence Research) de l’Europe et du Moyen-Orient, répartis entre Paris, Londres, Zurich et Tel-Aviv. Sous sa direction, ces équipes ont développé des innovations majeures, comme les modèles LLaMA, essentiels pour les produits phares de Meta tels qu’Instagram, WhatsApp et Facebook. À travers son travail, Naila Murray incarne l’engagement de Meta pour une recherche académique de haut niveau au service de l’IA.

Timnit Gebru, la voix des oubliés de l’IA

Timnit Gebru, une chercheuse éthiopienne de 41 ans, a fait sonner l’alarme sur les biais sexistes et racistes présents dans les données utilisées par les algorithmes d’intelligence artificielle. Elle a fondé le DAIR (Distributed AI Research Institute), un institut de recherche qui vise à placer l’éthique au cœur du développement de l’IA. Son travail a contribué à démontrer que les modèles d’IA perpétuent les inégalités et les discriminations. Après avoir été renvoyée de Google, elle a continué à militer pour une IA plus responsable.

Anne Bouverot, l’architecte de la stratégie française

Anne Bouverot, une ingénieure des Mines de 58 ans, a fait sa carrière dans les télécoms et l’intelligence artificielle. Elle a dirigé la société Morpho et a co-présidé le comité sur l’intelligence artificielle. Aujourd’hui, elle préside la fondation Abeona, qui vise à promouvoir l’IA responsable. Elle a également accepté la demande de l’Élysée d’organiser le sommet sur l’action pour l’IA en février 2025.

Daniela Amodei, la présidente qui fait son chemin

Daniela Amodei, la sœur de Dario Amodei, CEO d’Anthropic, a quitté OpenAI avec son frère en 2020 pour fonder leur propre entreprise. Elle est présidente d’Anthropic, qui vise à créer des IA de pointe, en plaçant la sûreté comme valeur cardinale. Bien que son frère soit souvent à la une des journaux, Daniela Amodei est une experte de l’IA qui fait son chemin dans l’industrie.

Sasha Luccioni, l’avocate du climat

Sasha Luccioni, une chercheuse de 34 ans, a dénoncé l’impact carbone désastreux de la technologie. Elle a contribué à la création de CodeCarbon, un outil qui permet de mesurer l’empreinte carbone des modèles d’intelligence artificielle. Elle a rejoint Hugging Face comme directrice de la stratégie climat et travaille à la création d’un dispositif de certification des algorithmes.

Lisa Su, la dirigeante qui a redressé AMD

Lisa Su, une ingénieure de 54 ans, est à la tête d’AMD. Elle a réussi à propulser la valorisation de l’entreprise de 3 milliards à plus de 230 milliards de dollars. Elle a pris des décisions audacieuses pour redresser le business d’AMD et a investi dans les processeurs dédiés à l’IA.

Joëlle Barral, l’experte de l’IA en santé

Joëlle Barral, une chercheuse de 43 ans, dirige la recherche fondamentale de Google DeepMind. Elle a travaillé sur les applications de l’IA dans la santé et a déposé plusieurs brevets pour un logiciel dédié à l’évaluation des cardiopathies. Elle souhaite libérer le potentiel de l’IA pour mieux comprendre les maladies et trouver de nouveaux traitements.

Les huit femmes présentées dans cet article sont des exemples inspirants de ce que peuvent accomplir les femmes dans le domaine de l’intelligence artificielle. Elles ont toutes en commun une passion pour l’IA et une volonté de faire avancer ce domaine. Mais leur impact va au-delà de leurs réalisations individuelles, contribuant à créer un écosystème plus diversifié et plus inclusif, où les femmes ont une place plus importante.

Dans un contexte où l’IA est de plus en plus présente dans la vie quotidienne, il est essentiel que les femmes soient représentées dans ce domaine, pour apporter leur perspective et leur expertise. Les algorithmes et les modèles d’IA sont utilisés pour prendre des décisions qui affectent la vie, le travail, la santé. Il est donc crucial que les femmes soient impliquées dans la création et la mise en œuvre de ces technologies.

Les femmes de l’IA sont également des modèles pour les jeunes filles et les femmes qui souhaitent se lancer dans ce domaine. Elles montrent que les femmes peuvent réussir dans l’IA, qu’elles peuvent être des leaders et des innovatrices. Mais il reste encore beaucoup à faire pour atteindre la parité dans l’IA. Il faut encourager les femmes à se lancer dans ce domaine, à les soutenir et à les accompagner.

En conclusion, les femmes de l’IA sont des pionnières pour un avenir plus innovant et plus égalitaire. Elles contribuent à créer un monde plus juste, où les femmes ont une place plus importante. Il est temps de les reconnaître et de les soutenir, pour qu’elles puissent continuer à faire avancer ce domaine.

Aller plus loin

Pour approfondir vos connaissances sur les femmes pionnières de l’intelligence artificielle, découvrez l’institut de recherche DAIR, fondé par Timnit Gebru, qui vise à placer l’éthique au cœur du développement de l’IA. En visitant le site web de cette organisation, vous pourrez en savoir plus sur les projets de recherche en cours et les initiatives pour promouvoir l’éthique dans l’IA.

La start-up Hugging Face, où travaille Sasha Luccioni, propose des outils et des ressources pour aider les développeurs à créer des modèles d’IA plus éthiques. Les solutions proposées par cette entreprise visent à améliorer la transparence et la responsabilité dans l’IA.

La fondation Abeona, fondée par Anne Bouverot, est une organisation qui se consacre à promouvoir l’IA responsable et à étudier son impact sur la société. Les recherches en cours et les initiatives pour promouvoir l’IA responsable sont présentées sur le site web de cette fondation.

L’article de la Tribune “Les femmes de l’IA, des pionnières pour un avenir plus éclairé” présente les portraits de huit femmes qui font l’IA. Les histoires inspirantes de ces femmes pionnières sont une source de motivation pour les jeunes filles et les femmes qui souhaitent faire carrière dans le domaine de l’IA.

L’entreprise AMD, où travaille Lisa Su, propose des solutions pour le développement de l’IA. Les produits et services proposés par cette entreprise visent à aider les entreprises à développer des solutions d’IA innovantes.

L’entreprise Google DeepMind, où travaille Joëlle Barral, propose des solutions pour le développement de l’IA. Les recherches en cours et les initiatives pour promouvoir l’IA responsable sont présentées sur le site web de cette entreprise.