La startup française Klark lève 1,7 million d’euros pour développer une plateforme de gestion de la relation client basée sur l’IA générative. Cette technologie permettrait aux entreprises d’optimiser leur communication avec les clients grâce à des messages personnalisés et adaptés. Fondée par James Rebours, Nicolas Pellissier et Yoann Chambrun, Klark mise sur sa combinaison d’expertises en logistique, relation client et technologie pour séduire les professionnels. Bien que le marché soit compétitif et susceptible d’être affecté par de nouvelles régulations européennes, Klark ambitionne de doubler ses effectifs et d’accueillir 100 nouveaux clients à moyen terme.
Les agents conversationnels sont des logiciels dotés d’IA qui simulent une conversation avec des humains. Bien qu’ils facilitent les interactions entre individus et entreprises, leur utilisation comporte des risques légaux pour les entreprises. Dans le cas d’Air Canada en 2023, la compagnie a été jugée responsable des erreurs commises par son agent conversationnel, engageant ainsi sa responsabilité contractuelle. La responsabilité délictuelle peut également être retenue en cas de négligence dans la création, la mise en œuvre ou l’entretien de ces agents. Les entreprises doivent veiller au respect du RGPD et prendre des mesures pour réduire les risques associés aux agents conversationnels, notamment en effectuant des tests rigoureux, en adoptant des politiques strictes de confidentialité et de sécurité des données, en formant le personnel et en privilégiant des solutions hybrides associant IA et intervention humaine.
L’Intelligence Artificielle (IA) transforme notre monde, avec des applications variées dans la finance, la santé, l’automobile et l’éducation. Elle est considérée comme une révolution technologique majeure par 61% des Français, selon un sondage OpinionWay pour Universcience. Cependant, malgré ses succès, l’IA soulève des inquiétudes concernant les dérives potentielles et les abus. Les gens veulent bénéficier de ses avantages, tout en demandant des garde-fous pour contrer les usages abusifs. Avec l’augmentation de la désinformation et des deepfakes, il devient crucial de construire un futur harmonieux et durable avec l’IA. Un développement et une application collaborative de l’IA peuvent renforcer la confiance du public et instaurer un dialogue productif et inclusif.
L’intelligence artificielle (IA) révolutionne le secteur financier, y compris le financement de la construction, malgré un dilemme de données. L’IA excelle dans la gestion de vastes ensembles de données, mais le financement de la construction présente peu de cas, bien que financièrement significatifs. Les banques peuvent néanmoins tirer parti de modèles IA pré-entraînés pour anticiper les risques financiers et prendre de meilleures décisions. Les avantages sont multiples: efficacité, réduction des coûts, conformité légale simplifiée, détection de fraudes et gestion améliorée des risques financiers. L’IA permet aux banques de naviguer dans les incertitudes économiques et les risques de défaut de paiement. Son adoption améliore les services bancaires et offre une vision plus claire des projets de construction. L’IA transforme le secteur, permettant aux banques de se concentrer sur l’innovation et d’affronter les défis du marché avec confiance.
Latte3D est une innovation majeure de NVIDIA dans la modélisation 3D guidée par l’IA, permettant de transformer des instructions écrites en représentations 3D saisissantes en temps réel. Cette percée va faciliter la création de contenu 3D dans divers domaines comme le jeu vidéo, la publicité, l’architecture et l’ingénierie. La technologie derrière Latte3D repose sur des algorithmes d’apprentissage profond et d’auto-apprentissage, lui permettant de générer des visualisations 3D réalistes pour différents types de sujets. Pour bénéficier pleinement de Latte3D, un matériel informatique puissant, dont une carte graphique NVIDIA RTX A6000, est nécessaire. Ce développement devrait démocratiser davantage la modélisation 3D, autorisant ainsi un accès plus large aux créateurs et concepteurs.
L’Union européenne vient d’adopter une réglementation inédite sur l’intelligence artificielle (IA), reconnaissant son impact profond sur la société. Ce vote historique intervient alors que l’IA, de ChatGPT à la surveillance algorithmique, influence nos vies et les enjeux géopolitiques mondiaux. La législation européenne vise un équilibre délicat entre encouragement de l’innovation et protection des droits et libertés des citoyens. Elle distingue l’IA à usage général de l’IA à “haut risque”, cette dernière faisant l’objet d’une surveillance accrue. Les points clés incluent la transparence, le respect des droits et l’interdiction de pratiques invasives. Le vote est salué comme une protection des droits et de la sécurité des données, mais certains souhaitent une législation plus ambitieuse. L’Europe devient un leader mondial dans la régulation de l’IA, et les prochaines étapes seront cruciales pour concrétiser cette ambition. L’enjeu est de tirer parti de l’IA tout en protégeant les valeurs fondamentales de l’UE, alors que cette technologie continue de façonner notre avenir et de soulever des questions éthiques complexes.
Un rapport commandé par le gouvernement français souligne le potentiel de la France en matière d’IA mais also identifies les obstacles à surmonter pour exceller. Atteindre l’excellence nécessitera un investissement financier important, avec une augmentation recommandée de trois fois les investissements actuels dans le secteur. Six priorités sont mises en avant, dont la sensibilisation, la formation et l’innovation. L’IA touchera divers domaines comme l’emploi, la créativité artistique, l’environnement et la politique mondiale. La France devra adapter ses structures existantes et adopter pleinement les changements apportés par l’IA pour relever les défis actuels.
Le Retrieval-Augmented Generation (RAG) est une innovation technologique hybride qui combine une couche de récupération et une couche de génération de texte enrichi, permettant à un assistant d’extraire des informations pertinentes d’une base de connaissances et de les embellir. Cela améliore les performances des assistants virtuels dans divers domaines, tels que le marketing, l’analyse prédictive, la cybersécurité, et l’automatisation des services clients. Le processus RAG comporte 4 étapes: prétraitement des documents, vectorisation, comparaison, et génération de la réponse. La vectorisation préalable des documents augmente les performances globales, diminue les frais liés aux ressources machines, et affecte le tarif du service. Des bases de connaissances variées peuvent être construites à l’aide de divers moyens, dont la reconnaissance optique de caractères, l’apprentissage automatique, et le reinforcement learning. Une gestion rigoureuse des droits d’accès et des coûts est vitale, tout comme l’utilisation habile des chaînes de prompts pour minimiser le taux d’hallucination du modèle linguistique.
Luc Julia, expert en IA, minimise l’impact de ChatGPT et de l’IA générative, les voyant comme une continuation du Machine Learning et Deep Learning. Malgré leur potentiel limité, il admet que les “prompts” peuvent maximiser leurs performances. Bien que populaire, l’IA générative fait face à des problèmes de précision et de fiabilité. Pour y remédier, Julia propose d’augmenter la spécificité des données et d’opter pour une approche mixte alliant statistiques et logique. Les enjeux environnementaux de ces technologies sont aussi soulevés, incitant à envisager des alternatives moins gourmandes en ressources.
Pour bientôt ses 40 ans, Pictionary, célèbre jeu de dessin, compte plus de 70 millions d’adeptes dans plus de 80 pays. Mattel introduit désormais l’IA dans ce jeu traditionnel, transformant ainsi les parties en un affrontement artistico-ludique avec un dispositif numérique. L’IA, présente sous forme d’application accessible via un code QR, tente de deviner vos esquisses. Si elle y parvient, vous avancez sur le parcours ; sinon, vous reculez. Ce mariage homme-machine crée une symbiose intriguante, bien que perfectible, offrant une expérience interactive et divertissante. Toutefois, certains regrettent les performances limitées de l’IA, incapable de rivaliser avec leur talent artistique.